Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 16:14

La coordination Eau Bien Commun France s’est réunie à Lons le Saunier le 17 janvier 2016. Après ses précédentes rencontres à Saint-Martin d’Hères, à Lyon, à Marseille et à Montreuil, ses statuts ont été déposés à la préfecture de Bobigny en ce début d’année.

Cette coordination est le fruit des nombreuses actions menées par les associations locales et régionales pour l’eau comme bien commun de l’humanité et du vivant, pour le retour en gestion publique de l’eau, pour la participation des usagers citoyens à toutes les décisions, pour le droit humain à l’eau et à l’assainissement et, en particulier, la fin des coupures d’eau et des réductions de débit, pour la gratuité des compteurs et des premiers m3, pour une gestion écologique de la ressource eau…

Elle veut promouvoir des outils d’information, d’éducation populaire, d’échange de savoirs. Elle veut activer ou réactiver les interactions entre les animateurs du mouvement de l’eau, les citoyens, les élus et les chercheurs. Son site Internet est www.coordination-eau.fr

Après le Forum Alternatif Mondial de l’Eau à Marseille en 2012, sa création était devenue une nécessité pour donner corps à l’ensemble des initiatives et étendre nos actions face aux enjeux tant locaux que nationaux ou mondiaux.

Cet outil est mis à la disposition de tous ceux qui en partagent les valeurs, dans la plus grande transparence et dans la liberté d’action de toutes les structures, associations ou collectifs qui agissent au quotidien pour ces combats communs.

Eau Bien Commun France se veut un partenaire des mouvements européens et mondiaux pour l’eau. Elle agira pour que ses actions soient mieux visibles dans notre pays.

Les membres fondateurs d’Eau Bien Commun France en appellent à tous les collectifs, les associations locales, les associations d’usagers et de consommateurs, de santé et environnementalistes etc… Nous pouvons avoir tel ou tel désaccord ou différent, laissons-les de côté. Chacune de nos associations a une histoire, elle est riche de nombreuses activités pour le plus grand bien de tous. Nous ne demandons à personne d’adopter tous nos points de vue mais, échangeons, rencontrons-nous, travaillons ensemble pour créer le vaste mouvement citoyen pour l’eau bien commun dont la France a besoin.

Les membres fondateurs :

Eau Bien Commun PACA (EBC PACA)

Coordination Eau Île-de-France

Coordination Jurassienne Eau et Assainissement (COJEA)

Coordination Eau Bien Commun Rhône Alpes (CERA)

Eau Secours Orléanais 45

Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE)

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 15:22

Sur le site de l’Association des Communautés (territoriales) de France, on peut lire l’information ci-dessous qui annonce l’élection comme « Médiateur de l’eau » de Dominique Braye, ancien Président de la défunte CAMY (Communauté d’Agglomération de Mantes en Yvelines) et grand défenseur de la privatisation de la distribution de l’eau potable et de l’assainissement au profit de Veolia et de Suez-Lyonnaise des Eaux.

Nous ignorons qui sont les « associations d’usagers et de consommateurs » (*) à qui on a demandé leur « avis » ! Sans doute étaient-elles mal informées de la situation ? En tout cas, l’AREP-CAMY n’a, bien entendu, jamais été consultée !

(AREP-CAMY. Le 05/01/2016).

_______________________________

« A l’occasion de l’assemblée générale de l’association support de la Médiation de l’eau, Dominique Braye a été élu à l’unanimité comme nouveau Médiateur de l’eau. Il succède à Marc Censi auquel un hommage appuyé a été rendu pour avoir su installer cette médiation et faire monter en puissance son activité. L’indépendance de la médiation de l’eau s’inscrit dans les orientations fixées par la directive européenne de 2013, et transposées par l’ordonnance du 20 août 2015, sur les règlements extrajudiciaires des litiges de consommation.

Au terme de plusieurs années de fonctionnement, la médiation de l’eau créée en 2009 à l’initiative des associations de collectivités (AdCF, AMF) et des fédérations professionnelles d’entreprises délégataires (FPEE, FPEI) a trouvé sa vitesse de croisière et s’est installée dans le paysage des médiations. Son « modèle économique » spécifique, reposant sur une association support à laquelle adhérent les gestionnaires de services (entreprises délégataires ou régies), a d’une certaine façon anticipé sur les exigences de la directive 2013/11/UE du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013, ainsi que de la récente ordonnance n°2015-1033 du 20 août 2015, relatives au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation. (…)

Au terme de deux mandats consécutifs, Marc Censi a souhaité mettre fin à son activité de médiateur. Dominique Braye, qui présidait jusque là l’association support, a accepté de prendre sa suite et a été élu à l’unanimité par l’assemblée générale, après avis demandé aux associations d’usagers (*) et de consommateurs membres du conseil d’orientation. »

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 11:44

Les entreprises de l’eau représentées par la FP2E ont reconnu en novembre 2015 que « l’interdiction de couper l’alimentation en eau dans les résidences principales en cas d’impayés a été établie » et qu’il « en résulte que les services publics d’eau et d’assainissement ne peuvent plus émettre d’avis de coupure dans les logements principaux en cas d’impayés, ni même procéder à ces interruptions de service ».

Si cette reconnaissance appuyée par les distributeurs d’eau (régies et délégations) et par l’Association des Maires de France est suivie d’effets au plan local, plus aucun distributeur d’eau et plus aucun maire ne pourra couper l’eau d’un ménage pour le motif qu’il y a des impayés de consommation d’eau dans une résidence principale.

La France figure désormais parmi les quelques États où la loi interdit de priver d’eau un usager domestique en retard de paiement de sa consommation. Elle vient de démontrer son attachement au respect du droit humain à l’eau qu’elle a constamment soutenu depuis son adoption par l’Assemblée générale des Nations unies en juillet 2010.

Les ONG du secteur de l’eau, la fondation France Libertés, la Coordination Eau Île-de-France et la Coalition Eau se félicitent que leur action en faveur du droit à l’eau ait finalement permis à chacun en France de préserver son accès à l’eau potable. Elles engagent toute personne subissant une coupure d’eau à rappeler que les coupures d’eau sont désormais illégales en France (art. 19 de la loi Brottes, Loi n° 2013-312 du 15 avril 2013 visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre et portant diverses dispositions sur la tarification de l’eau et sur les éoliennes et Décision n° 2015-470 QPC du 29 mai 2015 du Conseil constitutionnel).

Communiqué du 5 janvier 2016

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 12:03

Poissy. Les habitants de Poissy vont voir chuter le prix de l’eau à partir du 1er janvier 2016. Lors du dernier conseil municipal, il a été annoncé que le prix du m3 passera de 1,35 € à 1,15 € HT à la suite de la négociation du nouveau contrat avec la Lyonnaise des Eaux. L’abonnement du compteur baisse de 40 € à 24 €. Pour une famille de quatre personnes, l’économie peut atteindre 39 % par an. Par ailleurs, d’ici à 18 mois, des compteurs permettant le relevé à distance seront installés pour faciliter la facturation et payer la consommation réelle.

D’autres villes, qu’elles soient elles-mêmes gestionnaires ou bien qu’elles aient renégocié leurs contrats de prestation, ont permis aux consommateurs de faire des vraies économies.

Meulan. Depuis juillet, les factures d’eau ont baissé d’environ 12 %. Pour les foyers des familles moyennes (quatre personnes) qui consomment 120 m3 par an, la facture passerait d’environ 570 € à 510 €. C’est la renégociation du contrat passé par la mairie avec Veolia (pour les dix ans à venir) qui a permis à la municipalité de faire baisser les prix.

Limay et Guitrancourt. Depuis janvier 2015, la facture des particuliers a chuté de 40 %, l’équivalent de cinq mois gratuits. L’eau est gérée par la régie municipale de Limay et c’est un choix des élus de la communauté de communes des Coteaux du Vexin qui est à l’origine de ce tarif. Les 300 000 € de pertes de recette sont compensés par une hausse du prix de l’eau payée par les industries locales.

Louveciennes. Le nouveau contrat de délégation de service public va réduire la facture d’environ 15 %, grâce notamment à une baisse du prix du m3 qui passe de 3,81 € à 3,69 €. Le maire (DVD) Pierre-François Viard précise aussi que « la future unité de décarbonatation à l’usine de pompage de Louveciennes permettra de proposer une eau beaucoup moins calcaire, au goût plus agréable ».

Saint-Arnoult-en-Yvelines. Depuis le passage en régie de l’assainissement en juin 2013, le prix du m3 n’a cessé de baisser. Le prix hors taxes du m3 est passé de 2,11 € à 1,70 € et pourrait à nouveau baisser courant 2016. Ce passage en régie a aussi permis à la commune de faire de sacrées économies lors de la remise aux normes du poste de distribution. « Là ou un cabinet d’études nous proposait 400 000 € de travaux, cela ne nous a coûté que 130 000 € en interne », explique le maire (PS) Jean-Claude Husson.

Aux Mureaux, le mètre cube à moins d’un euro En juillet 2014, Les Mureaux ont été la première commune des Yvelines à afficher un tarif du mètre cube d’eau à moins d’un euro, 0,98 € HT pour être précis. C’est dans le cadre de la renégociation du contrat de la ville avec Veolia que l’ensemble de la gestion a été repensé et que le tarif a été âprement discuté par la mairie. D’une part, elle a créé une régie municipale chargée d’acheter l’eau et, d’autre part, elle a mis fin à son contrat avec Veolia avant de faire appel à la Lyonnaise des Eaux pour la maintenance du réseau et la facturation auprès des usagers.

→ Article tout à la gloire des municipalités qui « font baisser le prix de l’eau »…. Mais qui oublie de signaler l’action des Associations (Les Mur’Eau, Eau Val de Seine, AREP-CAMY…), la mobilisation des citoyens, et de souligner que ce sont les régies (notamment celle de Limay) qui permettent la comparaison et d’avoir une référence pour obtenir la baisse des prix lors de la renégociation des contrats.

Maurice MARTIN (AREP-CAMY).

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 12:08

Le lundi 23 novembre 2015, l’AREP-CAMY a rencontré des représentants de l’AVL3C (Association Vexinoise de Lutte Contre les Carrières Cimentières) qui souhaitaient l’informer de l’une des plus graves conséquences qu’aurait, sur la ressource en eau, l’extension éventuelle de la Carrière Calcia de Guitrancourt. (Voir article du bulletin de l’AVL3C ci-dessous).

L’AREP-CAMY confirme que l’extension prévue bouleverserait l’écoulement naturel de l’eau de pluie qui alimente depuis toujours la rivière Montcient qui prend sa source entre Drocourt et Sailly.

L’AREP-CAMY proteste contre la proposition risquée et totalement irresponsable d’exploiter la carrière « jusqu’à 1 m au-dessus de la nappe phréatique ».

L’AREP-CAMY se déclare entièrement solidaire du combat mené par l’ALV3C pour obtenir l’arrêt du projet d’extension de la carrière de Guitrancourt et le fait savoir en adressant un courrier au Préfet et au Président du Conseil Général des Yvelines.

Article du bulletin de l'AVL3C- septembre 2015.

Article du bulletin de l'AVL3C- septembre 2015.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 18:48
Communiqué de Eau Bien Commun sur la COP 21.
Partager cet article
Repost0
29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:55

Vous lirez ci-dessous, le communiqué de la Coordination Eau île de France et de la Fondation France - Libertés. Les multinationales du secteur ont été déboutées, la loi Brottes validée : les coupures d'eau sont illégales.

C'est pourtant à ce moment qu'un responsable du Syndicat des Eaux de Perdreauville, décide de couper l'eau à un habitant qui demandait simplement un échelonnement pour payer sa facture ! Vous lirez également la lettre que l'AREP-CAMY a adressée au Président de la CAMY.

Notre association se réservant la possibilité d'engager une action en justice, si l'eau n'était pas rétablie sans délai.

__________________________________

" Le Conseil Constitutionnel confirme que les coupures d’eau sont illégales !

Ce vendredi 29 mai 2015, le Conseil Constitutionnel a rendu sa décision dans le cadre de la QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité) déposée par la SAUR relative à l’interdiction de l’interruption de la distribution d’eau dans les résidences principales pour non-paiement des factures. Le verdict est sans appel : l’interdiction des coupures d’eau est bien conforme à la Constitution.

La haute juridiction a considéré que la loi Brottes n°2013-312 ne contredisait pas la liberté d’entreprendre, la liberté contractuelle, le principe d’égalité devant la loi ou encore le principe d’égalité devant les charges publiques. La loi Brottes est ainsi confirmée et doit être appliquée.

Cette décision est l’aboutissement d’un long combat pour le respect de la loi et de la dignité des plus démunis. Après de nombreuses jurisprudences de tribunaux d’instance et de grande instance (Soissons, Bourges, Valenciennes, Thionville, Lyon, Gonesse), le Conseil Constitutionnel ancre le droit à l’eau pour tous dans le droit français. Cette avancée en appelle d’autres et notamment la pleine reconnaissance du droit à l’eau et à l’assainissement qui fera l’objet d’une proposition de loi dans les prochains mois.

Le service public de l’eau sort renforcé du combat mené par France Libertés et la Coordination Eau Île-de-France. Mais le droit à l’eau n’est visiblement pas la préoccupation des entreprises, notamment de la SAUR et de Veolia (cf défense de la SAUR lors de l’audience au Conseil Constitutionnel). Leur acharnement à faire passer leurs objectifs économiques avant les droits humains, est révélateur de leur nature. Cet état de fait doit désormais être pris en compte par les collectivités et les élus quand ils prennent les décisions relatives à la mise en œuvre de ce service public. L’eau ne peut pas être traitée comme une marchandise mais doit être considérée comme un bien commun permettant à chacun de vivre dignement.

Nous appelons :

  • l’ensemble des distributeurs à stopper la pratique illégale et inhumaine des coupures d’eau et à rétablir l’alimentation à tous les foyers actuellement dans cette situation ;
  • les autorités locales responsables de la mise en œuvre de ce service public à exercer leurs prérogatives et, en priorité, la protection des plus démunis pour l’accès à l’eau.

France Libertés et la Coordination Eau Île-de-France restent vigilants quant à l’application de la loi et continuent leurs actions pour protéger les plus démunis et appellent citoyens, élus et associations à poursuivre ensemble la mobilisation.

Contact presse : Emmanuel Poilane – emmanuel.poilane@france-libertes.fr – 06 88 42 10 58
Jean-Claude Oliva – jean-claude.oliva@eau-iledefrance.fr - 06 22 72 25 59
Léna Bauer – lena.bauer@france-libertes.fr – 01 53 25 10 55 "

_______________________________________

AREP-CAMY Association pour le retour de l’eau en régie publique dans la CAMY

Maurice MARTIN,

Président de l’AREP-CAMY

A M. Paul MARTINEZ,

Président de la Communauté d’Agglomération de Mantes en Yvelines.

Objet : coupure d’eau illégale à Perdreauville.

Le 27 mai 2015.

Monsieur le Président,

Lors de l’entrevue que vous avez bien voulu nous accorder le 13 mars 2015, nous avions abordé avec vous la question des coupures d’eau « pour impayés » toujours effectuées par certains délégataires bien qu’elles soient devenues illégales de par la loi Brottes de juillet 2013.

Je viens d’être informé d’un cas. M. XXXX de Perdreauville a eu l’accès à l’eau coupé à son domicile depuis le 22 avril 2015, décision prise par un responsable du Syndicat des Eaux de Perdreauville (SEPE), M. Ménard, après que ce dernier ait refusé toute explication et toute discussion sur les modalités d’un paiement échelonné d’une facture de près de 300 € dont le montant anormalement élevé a surpris l’usager intéressé.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir intervenir auprès du SEPE afin que l’accès à l’eau soit rétabli sans délai pour cette personne et qu’un « rappel à la loi » évite à l’avenir que les délégataires abusent de ce genre de procédés.

En vous remerciant à l’avance, je vous prie d’accepter, Monsieur le Président, l’expression de ma considération.

Maurice MARTIN

(Président de l’AREP-CAMY).

Partager cet article
Repost0
25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 15:43

Communiqué des Associations « pour l’eau publique » de la Vallée de la Seine.

L’adoption par l’Assemblée Nationale, le 10 mars dernier, de la nouvelle loi de décentralisation portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République (loi NOTRe) a pour conséquence de faire disparaître les syndicats intercommunaux, notamment dans les secteurs de la fourniture de l’eau potable et l’assainissement, au profit de gigantesques intercommunalités. Celle qui nous concerne, devrait comporter 405 000 habitants de Conflans Sainte Honorine à Rolleboise.

Ce transfert de compétence aboutira à dessaisir les communes de la responsabilité du service de l’eau qui était la leur dans l’exercice d’un service public, renforcera la mainmise des sociétés privées multinationales du secteur et éloignera encore un peu plus les citoyens de leur capacité à contrôler la qualité de l’eau, l’entretien du réseau de distribution et les prix pratiqués.

Alors que les dispositions prises par les régies publiques au profit des consommateurs domestiques démontrent les avantages que ceux-ci peuvent tirer de l’existence des régies (comme celle de Limay-Guitrancourt), la privatisation conduit, à l’inverse, à des prix plus élevés pour un service dont les performances restent largement « perfectibles ».

Nos Associations, réunies le 4 avril 2015 en Mairie de Limay, réaffirment leur volonté de défendre et de préserver les régies existantes et de combattre pour que la distribution de l’eau potable et l’assainissement soient assurés et unifiés par un service public en régie commun au nouvel ensemble.

Elles décident d’engager une campagne d’information de tous les habitants de la future agglomération « Grand Paris Val de Seine » et d’organiser une série de réunions publiques sur ce sujet à partir d’octobre 2015.

AREP-CAMY – Association Les Mur’Eau - Eau Val de Seine - ARRPE-Courgent.

Le Conseil Municipal de Limay, réuni le 1 er juin 2015, s'associe à cette déclaration.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 09:45

 

 

Suite au compte-rendu de la délégation auprès du Président de la CAMY (voir ci-dessous) qui confirme que les secteurs de  l'eau et de l'assainissement pourraient être transférés à la "super intercommunalité Seine-Aval" au plus tard fin 2017, l'AREP-CAMY a proposé une rencontre des Associations des Yvelines qui combattent pour l'eau publique, ainsi qu'avec  la régie publique de Limay, pour envisager une stratégie commune.

 

Cette rencontre aura lieu le samedi 4 avril à 10 h 30 à la Mairie de Limay.

Partager cet article
Repost0
15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 13:26

 

Une délégation de l’AREP-CAMY (Maurice MARTIN, Jacques SAVIGNY, Dominique CARBONNE) a été reçue à sa demande le vendredi 13 mars 2015 par M. Paul MARTINEZ, Président de la Communauté d’Agglomération de Mantes en Yvelines, le Directeur de cabinet et un technicien du service « Eau et Assainissement » de la CAMY.

 

1) La délégation a tout d’abord demandé aux instances de la CAMY de bien vouloir rappeler aux délégataires privés (Veolia et LDE-Suez), afin qu’elles soient respectées, les différentes dispositions légales qui concernent les « coupures d’eau pour impayés » et les « fuites chez les particuliers ».

- La loi Brottes de juillet 2013 interdit les coupures d’eau pour impayés, considérant que l’accès à l’eau potable est un « droit humain » fondamental. Or, plus de 500 cas de coupures illégales ont été recensés par la Fondation France-Libertés et la Coordination Eau Île-de-France et quatre procès en référé ont condamné les sociétés délégataires qui n’avaient pas respecté la loi.  Même si nous n’avons pas eu connaissance d’exemples dans la CAMY, nous souhaitons que ces dispositions soient officiellement rappelées aux délégataires privés.

- Car, à propos de fuites anormales chez les particuliers, nous sommes intervenus plusieurs fois pour faire connaître la loi Warsmann de mai 2011 qui précise qu’on ne peut imposer aux abonnés plus de deux fois la consommation moyenne des trois dernières années en cas de fuites techniques. Or, les sociétés privées n’hésitent pas à réclamer des factures exorbitantes… se gardant bien d’informer les personnes concernées de ces dispositions légales.

 

Le Président de la CAMY – qui avait été informé de plusieurs cas de non-respect de la loi Warsmann – s’est engagé à adresser aux délégataires privés (Veolia et Suez) un « rappel à la loi » pour éviter tout nouvel incident.

 

2) La délégation a abordé le problème des immeubles collectifs qui ne disposent que d’un seul abonnement et un seul compteur et qui, de ce fait, ne bénéficient du tarif réduit de la tranche 1 (49 premiers m3 par an) que pour l’ensemble des occupants et non pour chacun d’eux. Nous avons demandé que le tarif réduit soit accordé à autant de fois 49 m3 qu’il y a d’unités d’habitation dans l’immeuble.

 

Le responsable du service « eau et assainissement » de la CAMY a précisé la réglementation actuelle :

- La pose d'un compteur individuel d'abonné au service des eaux est désormais obligatoire (depuis 2006) pour tous les immeubles collectifs (location ou copropriété) et c'est au promoteur de la prévoir dès la demande du permis de construire.
- Pour les immeubles qui ont été construits auparavant, un article de la loi SRU prévoit la possibilité de poser un compteur individuel pour chaque unité d'habitation. Ceci se fait à la demande du bailleur (location) ou de la SCI des copropriétaires et doit être voté à la majorité des 2/3 en AG, car il y faudra l'intervention d'un plombier pour la pose du compteur.

La copropriété paiera un abonnement pour les parties communes (20 € environ divisé par le nombre d'occupants), et chaque copropriétaire paie son abonnement (20 €), mais bénéficie du tarif réduit de la tranche 1 sur les 49 premiers m3 de sa propre consommation.

L'économie sera de 30 € par an et le relevé des compteurs étant fait par Veolia ou Suez, les syndics n’auront plus à faire appel à des officines privées qui facturent ce service à des prix exorbitants !

3) La délégation aborde la question fondamentale du passage en régie publique de l’eau et de l’assainissement dans la CAMY qui nous paraît possible à l’échéance du contrat principal avec Veolia (fin 2017) et qui permettrait « d’harmoniser » la situation de l’ensemble des communes de la CAMY. Une bonne centaine de collectivités territoriales l’ont décidé dans la dernière période et l’exemple de la régie publique de Limay, qui propose 40 % des premiers m3 gratuits pour la consommation domestique, nous renforce dans notre conviction.

Par ailleurs, la délégation souhaite des informations sur les dispositions adoptées le 4 mars 2015 à l’Assemblée Nationale (loi NOTRe) qui rend obligatoire le transfert aux intercommunalités de l’eau et de l’assainissement, au plus tard fin 2017. Quelles seront les conséquences pour la CAMY si se met en place en 2016 l’intercommunalité de 400 000 habitants qui doit s’étendre de Conflans Sainte Honorine à Bonnières sur Seine ?

 

Le Président de la CAMY précise que sa position n’est pas dogmatique mais qu’elle est pragmatique, avec le souci prioritaire de l’intérêt commun. La CAMY est d’abord parvenue à assurer seule plus de 90 % de son approvisionnement en eau potable, ce qui est loin d’être le cas des intercommunalités environnantes qui doivent acheter leur eau aux sociétés privées.

Dans la CAMY, il y a - à la fois - des DSP (Délégations au privé) et des régies (Gargenville et plateau de Perdreauville) – et il y a, par ailleurs, la régie de notre voisine à Limay - ce qui permet d’éviter les monopoles, de comparer et de profiter du « meilleur » des deux systèmes. Le Président serait plutôt favorable aux régies si les collectivités locales avaient les moyens financiers d’assurer les investissements nécessaires pour les équipements et pour améliorer les performances (fuites, entretien des réseaux…), ce qui n’est plus le cas en raison des restrictions budgétaires actuelles.

 

Concernant la mise en place de l’intercommunalité Seine-Aval de 400 000 habitants, le Président de la CAMY rappelle son opposition à ce projet « géant » qui entraînera la disparition des intercommunalités actuelles (donc de la CAMY), mais c’est à ce niveau que la gestion de l’eau et de l’assainissement sera désormais assurée. Compte-tenu de la situation des autres intercommunalités concernées, qui sont pratiquement toutes en DSP avec les sociétés privées, il lui paraît difficile d’envisager une régie publique à cette échelle. Mais c’est dans la région mantaise (avec Limay qui compte bien ne pas y renoncer) qu’il y aura le plus de régies à préserver.

 

4) L’AREP-CAMY réitère sa demande de nomination à la CCSPL (Commission Consultative des Services Publics Locaux), formulée dès 2010 et à laquelle il n’a jamais été donné suite.

 

Le Président de la CAMY présentera cette candidature à l’Assemblée Générale des élus de la CAMY, seule habilitée à effectuer cette désignation éventuelle.

 

                                                                                  Pour la délégation,

 

                                                           Maurice MARTIN (Président de l’AREP-CAMY).

 

 

 

L'AREP-CAMY propose aux Associations de la Vallée de la Seine (Les Mur'Eau, Eau Val de Seine, Coordination Eau île de France, UFC Que choisir...) ainsi qu'aux représentants de la régie publique de Limay, une rencontre afin de définir une stratégie et une intervention communes en direction de la nouvelle intercommunalité de 400 000 habitants prévue au premier janvier 2016.

Partager cet article
Repost0